Les noms consacrés du début du siècle - Petre Antonescu, Nicolae Ghica-Budesti, Grigore Cerchez, Statie Ciortan - ont été rejoints par plusieurs jeunes, dont notamment Horia Creanga, Duiliu Marcu, Octav Doicescu, G. M. Cantacuzino, Marcel Iancu, pour ne rappeler que les plus renommés. Ils ont eu la confiance des autorités politiques et des mileux d'affaires et joui de la solidarité des gens de culture.
La Roumanie était à l'époque un pays en développement. Bien des problèmes qu'elle avait alors à résoudre demeurent actuels. Les chroniqueurs de l'époque ont souvent parlé de Bucarest comme d'une ville des contrastes, les sociologues se sont montrés pessimistes sur son avenir, du fait du retard de la civilisation urbaine.